Des animaux collectionnés puis abattus : les pratiques controversées des zoos européens
Introduction : Depuis plusieurs années, des zoos en Europe, y compris en France, pratiquent l’euthanasie d’animaux en bonne santé pour des raisons qui ne sont pas médicales. Cette situation soulève des inquiétudes parmi les défenseurs des droits des animaux, qui dénoncent un manque de transparence et des pratiques discutables dans la gestion des zoos.
Faits vérifiés
Des animaux en parfaite santé, tels que des chauves-souris et des girafons, sont régulièrement abattus dans des zoos européens. En France, un incident marquant a eu lieu à Montpellier où 205 chauves-souris ont été gazées. D’autres pays européens ont également été touchés, avec des cas de babouins et de tigres subissant le même sort. Ces pratiques, connues sous le nom de « culling », sont souvent justifiées par des problèmes de surpopulation ou de consanguinité.
Développement
Les raisons invoquées pour ces abattages incluent le manque d’espace dans les enclos, entraînant des agressions entre animaux, ainsi que des problèmes de consanguinité dus à une reproduction excessive. La présidente de l’association One Voice, Muriel Arnal, a déclaré :
« Il n’existe absolument aucune transparence sur le nombre d’abattages qui ont lieu chaque année. Ce n’est pas ‘normal’, surtout si on part du principe que la démarche est encadrée. »
Les associations de protection animale réclament des alternatives à ces pratiques, affirmant que les animaux ne devraient pas être traités comme des objets.
Réactions officielles
« C’est de la cruauté. (…) Et encore, il s’agissait d’un animal ‘charismatique’ donc les gens ont peut-être davantage prêté attention à ce qu’il se passait, c’est différent pour des chauves-souris, par exemple », Alexandra Morette, responsable des relations presse pour Code Animal, 2014.
Contexte
Le cas de Marius, un girafon abattu au zoo de Copenhague en 2014 pour des raisons de gestion génétique, a suscité une large indignation et a mis en lumière ces pratiques controversées. Marius était en bonne santé, mais ses gènes étaient jugés surreprésentés dans la population captive européenne. Son abattage a été suivi d’une dissection publique, ce qui a choqué de nombreux visiteurs, y compris des enfants.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle les abattages sont rares en France : non prouvée. Les associations de protection animale affirment que les chiffres exacts ne sont pas disponibles.
- Affirmation que les zoos français manquent de transparence : confirmée. Les données sur les abattages ne sont pas accessibles au public.
Sources
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Date de publication : 2025-09-07 07:56:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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