Dépôt de munitions à Papeari : un millier d’habitants bloqués dans leurs projets de construction
Introduction : Le 7 septembre 2025, à Papeari, une situation préoccupante touche environ 1 000 habitants de la vallée, qui se voient empêchés de construire sur leurs terrains en raison d’un périmètre de sécurité instauré autour d’un dépôt d’armes et de munitions de l’armée. Cette restriction soulève des questions sur les droits des propriétaires et la gestion des risques liés à la sécurité.
Faits vérifiés
Les habitants de Papeari, notamment Meheana, une jeune femme propriétaire d’un terrain de 1 400 m², se trouvent dans une impasse. Malgré le respect des normes de sécurité, leurs demandes de permis de construire sont systématiquement refusées. Les autorités justifient ces restrictions par la nécessité de protéger la population en cas d’explosion.
Développement
Meheana, qui a investi 5 millions de CFP dans des travaux préparatoires, s’interroge sur l’interdiction de construire sur des terres familiales. Elle déclare :
« J’ai fait un prêt, et maintenant je suis bloquée dans tout ça. Demain, je ne pourrai pas rembourser, et c’est le terrain de son père, peut-être de son grand-père, pourquoi nous interdit-on de construire sur nos terres ? »
Environ 1 000 habitants partagent son désarroi, et une réunion a été organisée pour recueillir des témoignages et faire pression sur les autorités. Henri Taura’a, un autre propriétaire, souligne :
« On est attaché à ce terrain, on ne veut pas les indemnisations du Pays ni même de l’Etat, on veut rester sur les terres qui viennent de nos ancêtres. »
La députée Nicole Sanquer a promis d’engager des discussions avec l’État pour trouver une solution.
Réactions officielles
« Apparemment ils sont tous attachés à leur terre, et ils ne veulent pas ni d’indemnisation, ni d’échange de terrain. Donc je vais engager une discussion avec l’Etat à ce sujet. » Nicole Sanquer, Députée, 7 septembre 2025.
Contexte
Le dépôt de munitions de Papeari est un site militaire sensible, et le périmètre de sécurité a été établi pour prévenir les risques d’explosion. Ce contexte soulève des enjeux de sécurité publique, mais aussi de droits fonciers pour les habitants, qui se sentent lésés par les décisions administratives.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle les habitants seraient indemnisés : non prouvée. Aucun média n’a confirmé cette information.
Sources
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Date de publication : 2025-09-07 05:36:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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