Découverte des vestiges d’une usine nazie enfouie sous la montagne à Urbès
Introduction : En juin 2024, une équipe de France 3 a exploré les vestiges de l’ancienne usine d’armement nazie d’Urbès, située dans le Haut-Rhin, près du Col-de-Bussang. Ce site, aujourd’hui interdit au public, est un lieu de mémoire tragique, ayant été le théâtre d’exploitations inhumaines durant la Seconde Guerre mondiale.
Faits vérifiés
Les vestiges de l’usine, qui produisait des pièces pour les moteurs d’avions Daimler-Benz, sont encore visibles malgré leur état de délabrement. Des blockhaus, des machines-outils et des inscriptions en allemand témoignent de l’horreur vécue par les déportés qui y ont travaillé. Ce site est également un captage d’eau potable, ce qui limite l’accès au public.
Développement
À partir de fin 1942, face à la menace des bombardements alliés, le régime nazi a décidé de protéger ses installations militaires. Le projet « Kranich » a été lancé pour transformer un tunnel ferroviaire abandonné en usine souterraine. Les travaux ont été réalisés par des déportés du camp de concentration de Natzwiller-Struthof, qui ont subi des conditions de travail inhumaines. Le maire d’Urbès, Stéphane Kuntz, a déclaré :
« Ici pas de lumière, c’est le noir complet jusqu’au bout. Faites attention à votre matériel de tournage, la condensation est très importante. »
Les déportés étaient soumis à des cadences de travail extrêmes, souvent jusqu’à vingt-quatre heures par jour, et les conditions de vie étaient désastreuses, avec une évacuation des gaz très limitée.
Réactions officielles
« Cette usine nazie n’a servi à rien ; si ce n’est à tuer des gens, à les exploiter, à les torturer. », Stéphane Kuntz, Maire d’Urbès, 2024.
Contexte
Depuis l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne nazie en 1940, la région a été un point stratégique pour les opérations militaires. Les usines d’armement étaient particulièrement ciblées par les Alliés, ce qui a conduit le régime à rechercher des solutions pour protéger ses installations.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur les conditions de vie des déportés : confirmée. Mention des médias tels que Franceinfo et Le Monde.
- Affirmation sur l’impact des bombardements alliés : confirmée. Mention des médias tels que Reuters et AFP.
Sources
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Date de publication : 2025-08-24 07:15:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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