De la soie à la chimie : l’évolution industrielle de Lyon
Introduction : Au XIXᵉ siècle, Lyon, capitale de la soie, a su se réinventer face aux crises du ver à soie en se tournant vers l’industrie chimique, jetant ainsi les bases de la Vallée de la Chimie.
Faits vérifiés
Au milieu du XIXᵉ siècle, la production de soie à Lyon a été gravement affectée par la pébrine, une maladie dévastatrice pour les vers à soie. Entre 1853 et 1863, la production de grège a chuté de 80 %, plongeant la ville dans une crise économique majeure. Face à cette situation, les soyeux lyonnais ont cherché des alternatives industrielles, notamment dans le domaine de la chimie.
Développement
La transition de Lyon de capitale de la soie à pôle chimique a été facilitée par des découvertes majeures. En 1856, le chimiste anglais William Henry Perkin a découvert le pourpre d’aniline, appelé à Lyon la mauvéine, révolutionnant l’industrie des colorants. Cette avancée a stimulé l’intérêt pour la chimie, notamment au sein du lycée de la Martinière, qui a formé des chimistes spécialisés tels qu’Emmanuel Verguin. En 1858, Verguin a synthétisé la fuchsine, un colorant plus stable que la mauvéine, renforçant ainsi la position de Lyon dans le domaine des colorants chimiques. (fr.wikipedia.org)
Parallèlement, des entreprises chimiques ont émergé dans la région lyonnaise. En 1853, Claude-Marie Perret a fondé une usine produisant de l’acide sulfurique à Saint-Fons, marquant le début de l’implantation industrielle chimique dans la Vallée de la Chimie. Cette zone industrielle s’est rapidement développée, attirant des sociétés telles que Saint-Gobain, la Société Chimique des Usines du Rhône, CIBA et les Établissements Coignet. (bm-lyon.fr)
Réactions officielles
« La chimie lyonnaise a su se réinventer face aux défis de la soie, transformant une crise en opportunité industrielle majeure. »
Contexte
Lyon, historiquement reconnue pour son industrie de la soie, a su diversifier son économie en intégrant l’industrie chimique, contribuant ainsi à son développement économique et à la création de la Vallée de la Chimie.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle la crise de la pébrine aurait été exagérée pour justifier une reconversion industrielle : non prouvée.
- Rumeur selon laquelle les avancées chimiques lyonnaises auraient été copiées d’autres régions sans innovation locale : non prouvée.
Sources
Source : Wikipédia – Histoire de la soierie à Lyon
Source : Bibliothèque municipale de Lyon – La chimie au XIXᵉ siècle
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Date de publication : 2025-08-16 05:30:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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