Crise du logement étudiant à Strasbourg : une urgence selon la présidente de l’université
Introduction : Le 4 septembre 2025, Frédérique Berrod, nouvelle présidente de l’Université de Strasbourg, a exprimé sa profonde inquiétude face à la crise du logement étudiant qui frappe la ville. Cette situation, qui perdure depuis plusieurs années, a des conséquences significatives sur la vie des étudiants et sur le fonctionnement de l’université.
Faits vérifiés
La rentrée universitaire 2025 à Strasbourg est marquée par une tension accrue sur le marché du logement étudiant. Malgré les efforts des institutions locales, la demande dépasse largement l’offre disponible, laissant de nombreux étudiants sans solution d’hébergement.
Développement
Selon l’Association Fédérative Générale des Étudiants de Strasbourg (Afges), le coût de la rentrée pour un étudiant non boursier s’élève à 3 216 euros, dont une part significative est consacrée au logement. Cette somme représente une augmentation de 1 000 euros par rapport à il y a cinq ans. Frédérique Berrod a reconnu cette situation en déclarant :
« On est bien conscients des problèmes qui se posent aux étudiants. Ce coût de la rentrée est essentiellement attribuable au logement, à la vie. Ce n’est pas nécessairement le coût de l’entrée à l’université en tant que tel qui reste très bas en France et qui est un des éléments de notre service public. »
La présidente a également souligné l’importance de relayer ces préoccupations auprès des autorités publiques afin de favoriser la construction de nouveaux logements adaptés aux besoins des étudiants.
Réactions officielles
« Mon rôle c’est de le relayer auprès des autorités publiques afin que l’on construise des logements et peut-être qu’on sécurise quand il s’agit de logements demandés par des étudiants. »
Contexte
La crise du logement étudiant à Strasbourg est exacerbée par la concurrence accrue pour les logements disponibles, notamment en raison de la multiplication des meublés touristiques. Cette situation a conduit de nombreux étudiants à se tourner vers des solutions temporaires, telles que les auberges de jeunesse, faute de mieux. Par exemple, en 2024, l’Afges a dû loger 82 étudiants dans des dispositifs d’urgence, soulignant l’ampleur du problème. (rue89strasbourg.com)
Désinformation et rumeurs
- Affirmation X : non prouvée.
Sources
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Date de publication : 2025-09-04 07:47:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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