Crise du logement dans les Balkans occidentaux : un défi croissant pour les jeunes travailleurs
Introduction : En août 2025, la crise du logement dans les Balkans occidentaux atteint des niveaux alarmants. À Belgrade, la capitale serbe, les jeunes comme Dejana Stosic, 26 ans, se battent pour joindre les deux bouts alors que plus de la moitié de leur salaire est consacrée aux loyers et aux factures. Ce phénomène s’étend à d’autres villes de la région, exacerbant les inégalités socio-économiques.
Faits vérifiés
Le coût de la vie dans les Balkans occidentaux, notamment à Belgrade, Tirana et Pristina, a considérablement augmenté, rendant le logement de plus en plus inabordable pour les jeunes. Selon des données récentes, le salaire moyen en Serbie est de 837 euros, tandis que le loyer d’un appartement d’une chambre dans le centre de Belgrade varie entre 600 et 1 200 euros. De même, à Tirana, les loyers oscillent entre 500 et 900 euros.
Développement
Dejana Stosic, qui vit en colocation à Belgrade, a récemment trouvé un emploi mieux rémunéré, mais cela ne suffit pas à couvrir ses dépenses. Elle déclare :
« Il me faut une heure et demie pour me rendre au travail, mais je n’ai pas les moyens de déménager plus près du bureau. Depuis quelques années, je consacre plus de la moitié de mon salaire aux factures et au loyer. »
La situation est similaire pour de nombreux jeunes dans la région, où les salaires stagnent alors que les loyers continuent d’augmenter.
Le gouvernement serbe a mis en place un programme de prêts destiné aux jeunes de 20 à 35 ans pour les aider à acheter leur premier logement, mais les conditions d’éligibilité restent strictes. Après des modifications législatives, les jeunes sous contrat temporaire peuvent désormais postuler, mais cela ne résout pas le problème de l’accessibilité financière. Les statistiques montrent que la plupart des appartements abordables sont en réalité des studios, ce qui ne répond pas aux besoins des familles.
Réactions officielles
« Cela signifie qu’une famille de trois personnes à Belgrade, avec deux revenus médians, peut payer jusqu’à 400 euros de loyer et de factures sans que cela représente une charge financière », Marko Aksentijevic, ministère de l’Espace, mai 2025.
Contexte
La crise du logement dans les Balkans occidentaux est exacerbée par des facteurs historiques et économiques. La guerre au Kosovo a laissé des séquelles durables sur le marché immobilier, et l’afflux de réfugiés fuyant des conflits récents a aggravé la situation. De plus, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ont contribué à une flambée des loyers, rendant le logement encore plus difficile d’accès.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur la baisse des loyers : non prouvée. Plusieurs médias ont rapporté une stabilisation des prix, mais les données varient selon les sources.
Sources
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Date de publication : 2025-08-27 09:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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