Comprendre le « brain freeze » : pourquoi le froid intense provoque-t-il une douleur soudaine au front ?
Le 7 août 2025, en pleine saison estivale, nombreux sont ceux qui savourent des glaces ou des boissons glacées pour se rafraîchir. Cependant, cette consommation peut parfois s’accompagner d’une douleur frontale aiguë et brève, communément appelée « brain freeze » ou « mal de tête de la crème glacée ».
Origine et mécanisme du « brain freeze »
Le « brain freeze », ou céphalée due à un stimulus froid, survient lorsque des aliments ou boissons très froids entrent en contact avec le palais. Cette exposition soudaine au froid provoque une constriction rapide des vaisseaux sanguins dans cette zone, suivie d’une dilatation tout aussi rapide. Ce phénomène stimule le nerf trijumeau, responsable de la sensibilité faciale, qui envoie alors un signal de douleur au cerveau. Cette douleur est souvent ressentie au niveau du front ou des tempes, bien que l’origine soit dans la bouche, illustrant le concept de « douleur référée ».
Facteurs de risque et prévalence
Des études indiquent que le « brain freeze » est plus fréquent chez les personnes souffrant de migraines. Environ 40 % des individus seraient susceptibles de ressentir ce type de douleur, avec une prévalence plus élevée chez les enfants et les adolescents. Cette sensibilité accrue pourrait être liée à une réactivité plus importante du nerf trijumeau chez ces populations.
Prévention et soulagement
Pour éviter le « brain freeze », il est recommandé de consommer les aliments et boissons froids lentement, en petites quantités, afin de permettre au palais de s’adapter progressivement à la température. Si la douleur survient, des méthodes simples peuvent aider à la dissiper rapidement, comme presser la langue contre le palais pour réchauffer la zone affectée ou boire une boisson tiède.
Perspectives médicales
Bien que généralement bénin, le « brain freeze » offre aux chercheurs des perspectives intéressantes pour comprendre les mécanismes de la douleur et développer des traitements pour des affections plus complexes, telles que les migraines. Des études suggèrent que les réactions neurovasculaires impliquées pourraient inspirer des stratégies cliniques pour protéger le cerveau dans des situations critiques.
Désinformation et rumeurs
Il est important de noter que certaines rumeurs circulent sur la dangerosité du « brain freeze ». Cependant, les experts s’accordent à dire que ce phénomène est inoffensif et ne présente pas de risque pour la santé. Aucune preuve scientifique ne soutient l’idée que le « brain freeze » puisse entraîner des complications graves.
Source : Johns Hopkins Medicine
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Date de publication : 2025-08-07 14:37:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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