L’Algérie annonce un investissement de 60 milliards de dollars pour son secteur énergétique
Introduction : Le 6 octobre 2025, à Alger, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a dévoilé un ambitieux plan d’investissement de 60 milliards de dollars destiné à renforcer le secteur énergétique algérien. Cette initiative vise à stimuler la production de pétrole, de gaz et d’hydrogène, tout en diversifiant les sources d’énergie du pays.
Faits vérifiés
Selon Mohamed Arkab, 80 % de cet investissement sera alloué à l’exploration et à la production en amont, tandis que le reste soutiendra les projets de raffinage et de pétrochimie. Par ailleurs, l’Algérie a lancé des projets de production d’énergie renouvelable totalisant 3 200 mégawatts, dans le cadre de ses efforts de diversification énergétique. Le ministre a également souligné l’engagement du pays envers la transition énergétique, sans pour autant abandonner le gaz naturel, avec pour objectif de réduire les torchères de gaz à moins de 1 % d’ici 2030, soutenu par un vaste projet de reboisement couvrant 520 000 hectares. Cette stratégie vise à renforcer le rôle de l’Algérie en tant que fournisseur clé d’énergie sur les marchés internationaux, tout en répondant à la demande intérieure et en favorisant une transition vers des sources d’énergie plus durables.
Développement
Le plan quinquennal de 60 milliards de dollars annoncé par le ministre Arkab est structuré de manière à concentrer la majeure partie des fonds sur l’exploration et la production en amont, secteur clé pour augmenter les réserves et la production de pétrole et de gaz. Les investissements restants seront orientés vers le raffinage et la pétrochimie, visant à ajouter de la valeur aux ressources énergétiques du pays et à diversifier son économie. En parallèle, l’Algérie s’engage dans la production d’énergie renouvelable, avec des projets totalisant 3 200 mégawatts, reflétant une volonté de diversification énergétique et de réduction de l’empreinte carbone. Le pays s’engage également à réduire les torchères de gaz à moins de 1 % d’ici 2030, soutenu par un projet de reboisement de 520 000 hectares, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Cette stratégie globale vise à renforcer la position de l’Algérie en tant que fournisseur d’énergie fiable sur la scène internationale, tout en répondant aux besoins énergétiques croissants du pays et en favorisant une transition vers des sources d’énergie plus durables.
Réactions officielles
« Nous sommes déterminés à la transition énergétique sans abandonner le gaz en tant que ressource naturelle », Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie et des Mines, 6 octobre 2025.
Contexte
Depuis plusieurs années, l’Algérie cherche à diversifier son économie, historiquement dépendante des hydrocarbures, en investissant dans les énergies renouvelables et en améliorant l’efficacité énergétique. Le pays dispose de vastes ressources en gaz naturel et en pétrole, mais fait face à des défis liés à la fluctuation des prix mondiaux et à la nécessité de répondre à une demande intérieure croissante en énergie. Le plan annoncé s’inscrit dans cette dynamique de diversification et de modernisation du secteur énergétique algérien.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation : L’Algérie prévoit de réduire sa production de gaz naturel. Non prouvée. Aucune source fiable n’a confirmé cette information.
- Affirmation : Le plan d’investissement de 60 milliards de dollars est financé par des prêts étrangers. Non prouvée. Aucune source fiable n’a confirmé cette information.
Sources
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Date de publication : 2025-10-07 06:35:42
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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