Dépendance aux États-Unis: les puissances moyen-orientales peuvent-elles s’en libérer ?
Dépendance aux États-Unis: les puissances moyen-orientales peuvent-elles s’en libérer ?
Lundi 15 septembre, la Ligue arabe et l’OCI se sont réunies en urgence à Doha. Elles invitent les États membres à revoir leurs relations avec Israël.
Les organisations régionales appellent leurs membres à « revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël, et à engager des poursuites ». Pour les voyageurs et les entreprises actives dans la région, d’éventuels changements pourraient affecter déplacements et échanges. La forme précise de cette révision n’est pas encore connue. Aucune échéance officielle n’est mentionnée.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : une réunion d’urgence à Doha appelle les États membres à réévaluer leurs liens avec Israël, alors que plusieurs puissances régionales restent tributaires des États-Unis et de leurs liens avec l’État hébreu.
- Qui est concerné : Ligue arabe, Organisation de la coopération islamique, Égypte, Jordanie, Émirats arabes unis, Bahreïn, Maroc, Soudan.
- Quand : lundi 15 septembre.
- Où : Doha (Qatar), Jérusalem, Gaza.
Chiffres clés
- 2020 : normalisations dites « accords d’Abraham » (Émirats arabes unis, Bahreïn, Maroc, Soudan).
- 6 pays : États cités avec des liens formalisés avec Israël (Égypte, Jordanie + 4 normalisations de 2020).
- 15 septembre : date de la réunion d’urgence à Doha.
- Moins d’une heure : durée consacrée par Marco Rubio aux autorités du Qatar le même jour.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : rien d’acté à ce stade ; un appel à réviser les relations pourrait déboucher sur des mesures diplomatiques et économiques.
- Démarches utiles : suivre les annonces de la Ligue arabe, de l’OCI, ainsi que celles de l’Égypte, de la Jordanie, des Émirats arabes unis, de Bahreïn, du Maroc et du Soudan.
Contexte
Le texte souligne la dépendance de plusieurs puissances moyen-orientales vis-à-vis des États-Unis et de leurs liens avec Israël. La réunion d’urgence à Doha fait suite à un bombardement israélien visant des négociateurs du Hamas hébergés par le Qatar. Le même jour, à Jérusalem, le secrétaire d’État américain Marco Rubio est présenté comme donnant son feu vert à une offensive israélienne massive à Gaza, avant une brève visite au Qatar. Le texte rappelle aussi l’affaiblissement de l’« arc chiite » lié à Téhéran après les bombardements post-7-Octobre et évoque une « pax hebraica » à visée sécuritaire, source d’instabilité et d’incertitude.
Ce qui reste à préciser
- Mesures concrètes et calendrier de la « révision » demandée par la Ligue arabe et l’OCI.
- Conséquences potentielles sur les traités de paix (Égypte, Jordanie) et les normalisations de 2020 (Émirats arabes unis, Bahreïn, Maroc, Soudan).
Citation
« revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël, et à engager des poursuites à son encontre »
Sources
Source : Le Monde (International)
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Date de publication : 2025-09-17 14:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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