L’irrigation traditionnelle des bisses valaisans, une solution face au réchauffement climatique
Mise à jour le 2025-10-28 07:59:00 : En Valais, l’irrigation traditionnelle pourrait être une réponse durable au réchauffement climatique.
Cette méthode ancestrale d’irrigation, utilisant des canaux appelés bisses, est essentielle pour l’agriculture locale. Elle permet de gérer l’eau de manière efficace, ce qui est crucial dans un contexte de changement climatique. La préservation de cette technique pourrait avoir un impact positif sur la biodiversité et la gestion des ressources en eau.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : L’irrigation traditionnelle des bisses est inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco depuis fin 2023.
- Qui est concerné : Les agriculteurs et les scientifiques observant les techniques d’irrigation.
- Quand : Depuis fin 2023.
- Où : En Valais, Suisse.
Chiffres clés
- 14 kilomètres : longueur du Grand Bisse d’Ayent, construit en 1448.
- 3500 m² : superficie d’une prairie irriguée par le bisse.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : La méthode d’irrigation traditionnelle permet d’économiser l’eau et de préserver la biodiversité.
- Démarches utiles : S’informer sur les techniques d’irrigation et leur impact environnemental.
Contexte
Face au réchauffement climatique, l’irrigation traditionnelle pourrait offrir une solution durable, notamment dans les régions qui disposent de bisses. En Valais, une quarantaine de personnes, dont plusieurs scientifiques, ont récemment observé la gestion de l’eau sur le Grand Bisse d’Ayent. Depuis la nuit des temps, l’eau est précieuse et indispensable. Au XVe siècle, celle des glaciers s’écoulait librement dans les gorges jusqu’au Rhône. C’est alors que des hommes ont fait le pari de la détourner pour l’acheminer à flanc de coteau, afin d’abreuver le bétail et irriguer les cultures. Ils ont construit des ouvrages complexes pour créer ces canaux. Le bisse d’Ayent incarne à lui seul ce patrimoine et ce savoir-faire. Aujourd’hui encore, il remplit sa fonction première : l’irrigation.
Ce qui reste à préciser
- Impact à long terme sur la biodiversité et les ressources en eau.
- Adaptation des techniques face aux changements climatiques futurs.
Citation
« En 1448, lorsque les anciens ont construit ce bisse de 14 kilomètres, ils l’ont fait avec les moyens de leur époque. Cela avait du sens au Moyen-Âge et cela en a toujours aujourd’hui, face aux évolutions du climat. » — Daniel Morard, président du consortage du Grand Bisse d’Ayent, 16 octobre 2025.
Sources
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Date de publication : 2025-10-28 07:59:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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