20.10.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 View 0 Comments

Le plus petit hôpital de France : un héritage de solidarité et d’innovation

Mise à jour le 2025-10-20 17:00:00 : L’hôpital Dumonté, sur l’Île d’Yeu, incarne un modèle de soins accessible et moderne, enraciné dans l’histoire.

Ce petit hôpital, fondé sur un testament de 1876, témoigne d’une volonté d’accueillir tous les malades. Félicie Bernard, veuve Dumonté, avait souhaité que sa maison devienne un hospice pour les pauvres malades. Son héritage perdure aujourd’hui.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : L’hôpital Dumonté est un symbole de solidarité et d’innovation médicale.
Qui est concerné : Les habitants de l’Île d’Yeu et les visiteurs.
Quand : Depuis 1876, avec une modernisation continue.
Où : Île d’Yeu, France.

Contexte

L’histoire de cet établissement trouve son origine dans une volonté ancienne, comme l’atteste un testament rédigé en 1876 par Félicie Bernard, veuve Dumonté : « Je lègue aux pauvres de la commune de l’Île d’Yeu, à charge de la Commune, surtout au maire, à qui je le recommande instamment, de faire de ma maison un hospice pour les pauvres malades, le nom de Monsieur Dumonté sera mis en relief sur la porte principale d’entrée… les étrangers seront à l’hospice comme les autres… ».

Aujourd’hui, son portrait trône à côté de l’accueil, situé au-dessus d’un défibrillateur, symbolisant à la fois l’histoire et les techniques modernes de l’hôpital. À quelques pas, le centre de santé fonctionne à plein régime, offrant des consultations de médecine de ville. Marc Antoine Larvor, chef de service à Dumonté, résume bien l’esprit du lieu : « Le sens premier de l’hôpital, c’est d’accueillir les gens qu’ils soient ».

Le chemin parcouru depuis plusieurs décennies est aussi marqué par des anecdotes illustrant l’évolution des moyens médicaux. Philippe Andrieu, fondateur du centre de santé, raconte ainsi : « En 1979, quand je suis arrivé à Dumonté, il n’y avait pas d’hélico, il y avait juste le bateau pour transporter les prélèvements sanguins. C’est comme ça que j’ai décidé de les faire acheminer sur les hôpitaux de Vendée par pigeons voyageurs ».