Espace

Chute sur Terre d’une sonde spatiale de l’URSS : elle va « passer au-dessus de la France », selon le magazine spécialisé Aerospatium

« Les chances pour que [cette sonde] retombe sur terre sont limitées, et très limitées pour une zone habitée », souligne le rédacteur en chef d’Aerospatium.

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Illustration - une vue de la Terre et d'une capsule Dragon de SpaceX, le 10 septembre 2024. (SPACEX / AFP)

Illustration – une vue de la Terre et d’une capsule Dragon de SpaceX, le 10 septembre 2024. (SPACEX / AFP)

Plus de 50 ans après sa mise en orbite, une ancienne sonde spatiale soviétique va s’écraser sur la Terre dans les prochaines heures. Baptisé « Cosmos 482 », ce « Soyouz » lancé en 1972 doit retomber au cours du week-end du 10 et 11 mai après avoir réalisé plusieurs tours de la Terre. « Il va passer au-dessus de la France (…) et des zones les plus habitées d’Europe », note le rédacteur en chef du magazine Aerospatium, Stefan Barensky.

Interrogé vendredi 9 mai sur franceinfo, il relativise cependant le risque : « L’essentiel de son trajet sera au-dessus des océans. (…) Les chances pour qu’il retombe sur terre sont limitées, et très limitées pour une zone habitée », explique-t-il. L’incertitude porte sur la résistance du module (500 kg, 1 m de diamètre) aux frictions liées à l’entrée dans l’atmosphère terrestre. Il devrait « résister », estime Stefan Barensky, qui prédit un choc à une « vitesse supersonique ».

En matière de responsabilités, le spécialiste rappelle que certains pays – dont la France – ont encadré ce cas de figure. « La France fait figure de pionnière sur la question » avec une loi qui « force les opérateurs à faire retomber tout ce qu’ils envoient (dans l’espace) de manière contrôlée », détaille-t-il. Mais en cas de chute incontrôlée, comme pour cette sonde, l’intervention d’un État tiers reste très sensible. « Ça peut être considéré comme un casus belli », autrement dit une déclaration de guerre, souligne Stefan Barensky.



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