Boxe : Pourquoi les tests de féminité imposés aux sportives pour les championnats du monde sont-ils interdits en France ?
Introduction : Les championnats du monde de boxe 2025 se déroulent actuellement à Liverpool, au Royaume-Uni. Cependant, l’équipe de France féminine a été exclue de la compétition en raison de l’exigence de tests de féminité imposés par la Fédération internationale de boxe, World Boxing. Cette situation soulève des questions sur la légalité de ces tests en France et leurs implications pour les athlètes.
Faits vérifiés
La Fédération internationale de boxe a rendu obligatoires des tests de féminité pour les championnats du monde de boxe 2025. Ces tests, visant à déterminer le sexe génétique des athlètes, ont été exigés pour la participation des boxeuses françaises. Cependant, en raison de la législation française interdisant de tels examens à des fins sportives, les résultats des tests n’ont pas pu être obtenus à temps, entraînant l’exclusion des athlètes françaises de la compétition.
Développement
La décision de World Boxing de rendre obligatoires les tests de féminité a été prise en réponse aux polémiques survenues lors des Jeux olympiques de Paris 2024, notamment concernant les boxeuses Imane Khelif et Lin Yu-ting. Ces tests génétiques, visant à identifier le gène SRY impliqué dans la détermination du sexe masculin, peuvent être effectués à l’aide d’un prélèvement nasal-buccal, de salive ou de sang. Toutefois, en France, la loi bioéthique révisée en 2021 stipule que les examens génétiques ne peuvent être réalisés qu’à des fins médicales, de recherche scientifique ou, de manière très encadrée, dans la lutte contre le dopage. Ainsi, les tests de féminité exigés par World Boxing ne sont pas autorisés en France à des fins sportives.
Réactions officielles
« C’est avec stupéfaction et indignation que le staff de l’équipe de France a appris, ce mercredi soir, que les boxeuses françaises ne pourraient pas participer aux premiers championnats du monde organisés par World Boxing. »
Fédération française de boxe, 4 septembre 2025.
Contexte
Les tests de féminité ont été introduits dans les années 1960 pour vérifier que seules des athlètes nées femmes participent à des compétitions féminines. Officiellement abandonnés par le Comité international olympique (CIO) pour les Jeux de Sydney en 2000, ces tests restent pratiqués par certaines fédérations sportives, dont la Fédération internationale d’athlétisme. Ils ont été critiqués pour leurs implications éthiques et pour le risque de disqualification d’athlètes intersexes.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle les tests de féminité sont nécessaires pour assurer l’équité dans les compétitions féminines : non prouvée.
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Date de publication : 2025-09-09 09:23:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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