Au Japon, la controverse autour des statues de jeunes filles dénudées dans l’espace public
Introduction : Le 23 août 2025, au Japon, la décision de plusieurs mairies de retirer des statues de jeunes filles dénudées suscite un débat intense sur la censure artistique et les valeurs sociétales. Ces œuvres, installées dans les années d’après-guerre, symbolisent la liberté et la paix, mais sont désormais jugées inappropriées par certains responsables locaux.
Faits vérifiés
Les autorités japonaises, notamment à Shizuoka, envisagent de délocaliser plusieurs statues de jeunes filles en bronze, dont certaines sont des œuvres de l’artiste français Auguste Renoir. Cette décision fait écho à une tendance croissante parmi les mairies japonaises qui retirent ces statues, jugées décalées par rapport aux valeurs contemporaines.
Développement
Le maire de Shizuoka, Nanba Takashi, a déclaré :
« Dans notre ville, il y a trop de statues de femmes nues, et cela ne correspond pas aux valeurs de notre époque. On devrait les délocaliser dans un endroit fermé et non dans un lieu public. Ce serait plus facile, ne serait-ce que pour les admirer. »
Cette déclaration illustre la tension entre l’art et les normes sociales actuelles. D’autres villes, comme Kochi et Takarazuka, ont également retiré des statues similaires, renforçant cette tendance.
Les critiques de cette décision soulignent que ces œuvres d’art, qui ont été installées pour représenter la paix, ne devraient pas être perçues comme obscènes. Kikuro Miyashita, spécialiste de l’histoire de l’art, a noté que la société japonaise adopte un regard de plus en plus critique sur les représentations du corps dénudé, mais a également appelé à un débat réfléchi sur la pertinence de ces retraits.
Réactions officielles
« Les vêtements, eux, représentent les classes sociales. Ils recouvrent le corps de manière esthétique mais en le dissimulant. Moi, je trouve sublime l’évolution du corps tel qu’il est né et qui gagne au fil des années en sensualité. »
Seiichi Abe, sculpteur, 2025.
Contexte
Depuis leur installation dans les années 1950, ces statues ont été perçues comme des symboles de paix, remplaçant les sculptures de militaires et politiciens. Cependant, la perception de l’art et des représentations féminines a évolué, suscitant des débats sur la censure et la liberté d’expression.
Désinformation et rumeurs
- Les statues sont considérées comme obscènes : non prouvée. Mention des médias tels que Le Monde et France 24.
Sources
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Date de publication : 2025-08-23 16:53:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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