Au Cameroun, l’ONU alerte sur les restrictions de l’espace civique à l’approche de la présidentielle
Introduction : Le 2 septembre 2025, à Genève, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a exprimé ses préoccupations concernant la répression croissante de l’espace civique au Cameroun, à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 12 octobre. Le président sortant, Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis près de 43 ans, se présente pour un nouveau mandat face à 12 autres candidats.
Faits vérifiés
Volker Türk a dénoncé les « restrictions croissantes » des activités des partis d’opposition, suscitant des inquiétudes quant à la capacité des électeurs à exprimer librement leur volonté. Il a exhorté le gouvernement camerounais à prendre des « mesures urgentes » pour garantir un environnement électoral libre et équitable.
Développement
Plusieurs rassemblements de l’opposition ont été interdits récemment. Le 7 août, la chaîne de télévision privée STV a dû interrompre la diffusion en direct d’une émission avec Dieudonné Yebga, un ancien haut responsable du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie, après l’intervention des forces de sécurité. De plus, le 4 août, environ 53 partisans de l’opposition ont été arrêtés devant le Conseil constitutionnel à Yaoundé lors d’audiences en appel contre certaines décisions du conseil électoral. Ces personnes ont été accusées de troubles à l’ordre public, de rassemblement illégal, de rébellion et d’incitation à la révolte, avant d’être libérées en août.
Réactions officielles
« Un environnement sûr et propice à la promotion des droits humains est essentiel pour des élections paisibles, inclusives et crédibles. Il est à déplorer qu’un tel environnement ne semble pas prévaloir au Cameroun. »
Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, 2 septembre 2025.
Contexte
Paul Biya est au pouvoir au Cameroun depuis 1982. Son long règne a été marqué par des accusations récurrentes de répression politique et de restrictions des libertés civiles. L’élection présidentielle de 2025 intervient dans un climat de tensions accrues entre le gouvernement et les partis d’opposition, exacerbées par des interdictions de rassemblements et des arrestations de militants.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle l’ONU aurait imposé des sanctions au Cameroun : non prouvée. Aucune source fiable n’a confirmé cette information.
- Rumeur sur une prétendue annulation de l’élection présidentielle : réfutée. Les autorités camerounaises ont confirmé que le scrutin se tiendra comme prévu le 12 octobre 2025.
Sources
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Date de publication : 2025-09-02 15:18:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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