Atsem accusée de viols et d’agressions sexuelles : un face-à-face entre avocates et deux versions qui s’affrontent
Introduction : Le 14 août 2025, une assistante de maternelle (Atsem) accusée de viols et d’agressions sexuelles par neuf enfants d’une école maternelle de Vic-la-Gardiole (Hérault) a obtenu sa remise en liberté. Cette décision de la cour d’appel de Montpellier a provoqué une vive émotion parmi les familles des victimes présumées, qui s’interrogent sur la crédibilité des accusations et la présomption d’innocence de l’accusée.
Faits vérifiés
Après deux semaines de détention provisoire, l’Atsem a été remise en liberté sous contrôle judiciaire. Les familles des victimes, représentées par l’avocate Maryse Pechevis, expriment leur colère face à cette décision, tandis que la défense, menée par Isabelle Garcia-Ducros, souligne la présomption d’innocence de sa cliente. Les accusations portent sur des gestes inappropriés sur des enfants durant des moments de sieste ou de toilette.
Développement
Lors de l’audience du 12 août 2025, les familles des neuf enfants se sont constituées parties civiles. Selon Maryse Pechevis, les enfants décrivent un même « modus operandi » de la part de l’Atsem. Des gestes variés, allant de la masturbation à des actes de pénétration, sont rapportés. L’expertise judiciaire est en cours pour établir la véracité des faits. Les enfants subiront des examens psychologiques et médicaux pour évaluer les conséquences de ces actes.
Maryse Pechevis a déclaré :
« Certains enfants ont présenté des troubles du comportement. D’autres ont des problèmes de constipation, ne voulaient pas aller à l’école, à la sieste ou aux toilettes pendant le temps scolaire. Ces stigmates interrogent. »
Isabelle Garcia-Ducros, avocate de l’Atsem, remet en question la crédibilité des témoignages des enfants, arguant que leur langage limité pourrait mener à des malentendus. Elle a affirmé :
« Dans ce dossier, les constatations médico-légales ne seront pas l’élément probatoire qui permettra d’établir la vérité. Il n’y a aucun doute sur l’innocence de ma cliente. »
Réactions officielles
« Un enfant de trois ou quatre ans, c’est une personne capable d’exprimer des choses. Ils sont d’autant plus crédibles qu’ils ne connaissaient pas le caractère tabou des gestes à caractère sexuel qu’ils décrivaient. », Maryse Pechevis, Avocate, 2025.
Contexte
Les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs sont des affaires sensibles en France, souvent entourées de débats sur la crédibilité des témoignages d’enfants. La présomption d’innocence est un principe fondamental du droit français, mais dans des cas aussi graves, la société est souvent divisée entre protection des victimes et droits de l’accusé.
Désinformation et rumeurs
- Théorie du complot : non prouvée. Les familles des victimes ne se connaissent pas et les plaintes ont été déposées indépendamment.
Sources
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Date de publication : 2025-08-18 19:13:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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