Le samedi 30 août 2025, sous une pluie battante, des centaines de Sénégalais ont défilé dans les rues de Dakar pour exiger justice en mémoire des victimes des violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette marche, autorisée par les autorités, s’est déroulée sous la surveillance étroite des forces de l’ordre.
Entre mars 2021 et février 2024, le Sénégal a été le théâtre de manifestations politiques violemment réprimées, entraînant la mort d’au moins 65 personnes, dont 51 par balles, selon le collectif CartograFreeSenegal. (seneweb.com) Les régions de Dakar et Ziguinchor ont été particulièrement touchées, avec respectivement 40 et 19 victimes recensées. L’âge moyen des défunts est estimé à 26 ans, le plus jeune ayant 14 ans et le plus âgé 53 ans.
Lors de la manifestation du 30 août, les participants ont scandé des slogans tels que « Justice pour les martyrs » et brandi des pancartes affirmant « Nous refusons le silence, nous refusons l’oubli ». (jeuneafrique.com) Cette mobilisation intervient quelques semaines après l’annonce par le ministère de la Justice de l’ouverture d’une enquête sur les violences passées. Cependant, les familles des victimes et les organisations de la société civile dénoncent la lenteur des procédures judiciaires et réclament des actions concrètes pour identifier et poursuivre les responsables des exactions commises.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré en novembre 2024 :
Les troubles politiques entre 2021 et 2024 ont été marqués par des affrontements entre les forces de l’ordre et les partisans de l’opposition, notamment ceux soutenant Ousmane Sonko. Ces tensions ont conduit à l’adoption en mars 2024 d’une loi d’amnistie couvrant les actes commis lors des manifestations à motivation politique survenues entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024. Cette loi a été critiquée par des organisations de défense des droits humains, telles qu’Amnesty International, qui la considèrent comme une violation du droit international et un déni de justice pour les victimes. (amnesty.org)
Plusieurs chiffres ont circulé concernant le nombre de victimes des violences politiques. Le collectif CartograFreeSenegal a recensé 65 morts, dont 51 par balles, tandis que d’autres sources évoquent jusqu’à 79 décès. (jeuneafrique.com) Ces divergences soulignent la nécessité d’enquêtes indépendantes pour établir un bilan précis et officiel.
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Date de publication : 2025-08-30 23:26:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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