Les toits en zinc parisiens : un défi face aux vagues de chaleur estivales

Les habitants des derniers étages subissent des températures étouffantes, nécessitant des solutions adaptées.

Les toits en zinc, emblématiques de l’architecture parisienne, deviennent des sources de chaleur intense lors des vagues de chaleur estivales. Ces matériaux, présents sur plus de 60 % des toitures de la capitale, retiennent la chaleur, transformant les appartements sous les combles en véritables fournaises. (fr.euronews.com)

Des études ont montré que, lors de journées caniculaires, la température à la surface des toits en zinc peut atteindre jusqu’à 80°C, tandis que les appartements situés sous ces toitures peuvent souffrir de températures intérieures dépassant les 30°C. (paris.fr)

Pour remédier à cette situation, des initiatives telles que la végétalisation des toits ont été mises en place. Par exemple, l’Académie du climat, située dans le 4ᵉ arrondissement, a installé une plateforme végétalisée sur son toit en zinc. Cette solution a permis de réduire la température intérieure de 17°C lors d’une vague de chaleur en juillet 2024. (vert.eco)

Cependant, ces projets rencontrent des obstacles liés à la préservation du patrimoine. Les architectes des Bâtiments de France imposent des restrictions strictes sur les modifications des toitures historiques, compliquant l’adaptation des bâtiments aux défis climatiques actuels. (lemonde.fr)

Face à ces défis, la Ville de Paris envisage des solutions innovantes, telles que la peinture blanche des toits pour refléter la chaleur et réduire les températures intérieures. Cette approche vise à concilier adaptation au changement climatique et respect du patrimoine architectural. (monsieurpeinture.com)

En conclusion, les toits en zinc parisiens, tout en étant des symboles de la ville, posent des défis majeurs face aux vagues de chaleur. Des solutions adaptées et respectueuses du patrimoine sont essentielles pour assurer le confort des habitants et la durabilité de l’architecture parisienne.